Communiqué
Global

La chanson en faveur de la réconciliation

L’OIM et ses partenaires font de la
musique un moyen de promotion de la paix, de la
compréhension et de la réconciliation. Un concert
« Singing for Réconciliation » ou «
Reconcíliate Cantando » a réuni ce weekend des
stars de la musique colombienne.

Ce concert à Bogota était
financé par l’OIM, l’institut colombien pour le
bien-être de la famille (ICBF en espagnol) et par la Mairie
de Bogota.

« La musique est un moyen unique de
promouvoir la paix, la compréhension et la
réconciliation. Nous cherchons tout particulièrement
à rendre les jeunes attentifs aux risques qu’ils
encourent lorsqu’ils sont recrutés de force pour
intégrer les groupes armés illégaux »,
explique Diego Beltrand, chef de mission pour l’OIM en
Colombie.

Ce concert a également
été organisé pour promouvoir les droits des
enfants et sensibiliser le public à la
nécessité de pardonner pour aider les jeunes qui ont
réussi à quitter les groupes armés à
reprendre une vie normale.

Les dons récoltés à
l’occasion de ce concert permettront d’aider six
enfants ex-combattants à se rendre au Canada pour participer
à une formation professionnelle.

Aidé de ses partenaires, l’OIM a
créé d’autres programmes pour assister les
mineurs ex-combattants, par exemple l’ouverture de comptes
bancaires gérés par l’organisation non
gouvernementale colombienne Tejido Humano et la création
d’une organisation issue de la société civile
Conexión Colombia ( href="http://www.conexioncolombia.com" target="_blank" title=
"">www.conexioncolombia.com) pour coordonner l’aide
apportée par ces deux institutions.

Financé par l’Agence des
Etats-Unis pour le développement international (USAID), la
coopération italienne et l’Agence canadienne de
développement international, ce concert a été
l’un des événements organisés par
l’OIM pour fêter son 50ème anniversaire en
Colombie cette année.

Selon le bureau du médiateur colombien,
6000 mineurs ont été incorporés dans les
groupes armés illégaux sur l’ensemble du
territoire. Selon l’ONG Human Rights Watch, ce nombre
pourrait atteindre les 11 000. Un combattant sur quatre
enrôlés dans un groupe illégal a moins de 18
ans et des milliers d’entre eux ont moins de 15 ans.

Pour plus d’informations, veuillez
contacter :

Rocio Sanz

IOM Colombia

Tél : 57.311 5619495 ou 57.1.622 77 74 ext. 114

Email : "mailto:rsanz@oim.org.co" target="_blank" title=
"">rsanz@oim.org.co