Communiqué
Global

L’OIM intensifie son aide aux migrants secourus au large des côtes libyennes

Tripoli – Les garde-côtes libyens, le Croissant-Rouge libyen, le Département de l’examen des passeports et le Département général pour la sécurité côtière et frontalière ont participé aux discussions.

L’OIM a dispensé des cours d’informatique et a fait don d’équipements de secours aux autorités libyennes dans le cadre d’une intervention plus large visant à renforcer les capacités humanitaires du gouvernement. Les participants provenaient des garde-côtes libyens, de la Direction de la lutte contre la migration illégale (DCIM) et du Département général pour la sécurité côtière à Zawyia et Zuwara. Les cours visent à améliorer les informations sur les opérations de sauvetage en mer, notamment en enregistrant les migrants aux points de débarquement. Trente participants étaient présents, tous investis dans les opérations de sauvetage.

« En disposant de meilleures informations sur les migrants aux points de débarquement, l’OIM espère mettre en place un système d’enregistrement pour aider à réguler les services humanitaires fournis aux migrants secourus », a déclaré Maysa Khalil, chargée des opérations de l’OIM en Libye.

L’OIM a également fait don d’équipements de technologie, notamment des ordinateurs, aux garde-côtes libyens aux points de débarquement.

En outre, le 21 août, des équipements de sauvetage tels que des bouées, des gilets de sauvetage, des couvertures de survie, des torches et des équipements de protection (gants, masques, sacs mortuaires et combinaisons jetables pour récupérer les dépouilles) ont été distribués aux points de débarquement d’Abu Setta et d’Alhamidya. Le lendemain, 22 août, des équipements de sauvetage et de protection ont été distribués aux garde-côtes libyens au point de débarquement de Janzour et à celui de Mesfat à Zawiya et Zuwara.

« Sauver des vies reste notre plus grande priorité », a souligné Othman Belbeisi, chef de mission de l’OIM en Libye. « Comme c’est aussi une obligation juridique, il est important d’aider les garde-côtes libyens à améliorer leurs capacités à sauver des vies et à mieux répondre aux besoins des migrants qu’ils sauvent. »

L’OIM reconnaît que même si sauver des vies reste la priorité, les interventions doivent être complétées par une aide immédiate aux migrants secourus après les opérations de recherche et de sauvetage, en particulier lorsqu’ils débarquent sur les côtes libyennes. Cette aide comprend la fourniture de secours humanitaires aux migrants et d’une formation régulière au renforcement de capacités aux garde-côtes libyens et aux autres acteurs concernés, en particulier dans les domaines des droits de l’homme et des premiers secours.

L’OIM réhabilite actuellement trois points de débarquement sur les six prévus. La rénovation comprend l’aménagement d’une zone ombragée, l’installation d’un conteneur d’eau, d’un sol cimenté et de pompes à eau et la réparation des réseaux d’eaux usées et d’eau potable. Les migrants peuvent passer de quelques heures à toute une nuit dans ces endroits, après de longs périples souvent à travers le désert du Sahara.

Les interventions de sauvetage en mer de l’OIM sont financées par les gouvernements des Pays-Bas et de la Suisse et par l’Union européenne.

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Libye :
Othman Belbeisi, Tel : +216 29 600 389, Email : obelbeisi@iom.int
Maysa Khalil, Tel : +216 29 600 388, Email : mkhalil@iom.int