Communiqué
Global

OIM : le Sénégal améliore les pratiques de gestion des frontières

Dakar - La cérémonie de clôture du projet Gestion au Sénégal se tient aujourd’hui, 31 octobre, à Dakar. La cérémonie rassemblait des représentants de l’Union européenne, des autorités sénégalaises et des partenaires internationaux de la coopération, comme les ambassades de France, d’Espagne et d’Italie.

En s’appuyant sur la stratégie nationale de gestion des frontières élaborée en 2013, le gouvernement sénégalais et l’Union européenne ont convenu de renforcer la sécurité et la gestion des frontières, d’améliorer la coopération et de développer le contrôle et la surveillance aux frontières. Les principaux objectifs de ce projet étaient de faciliter la circulation légale des biens et des personnes et de remédier à la criminalité transfrontalière le long de la frontière du Sénégal avec la Mauritanie et le Mali. Pendant le projet de 38 mois, de nombreux objectifs ont été atteints grâce à la collaboration permanente entre l’OIM, l’Union européenne et les autorités sénégalaises.

« La gestion intégrée des frontières (GIF) est plus qu’un simple concept. C’est une culture qui nécessite un temps d’adaptation. Les résultats obtenus lors du projet au Sénégal témoignent de l’attitude positive des autorités sénégalaises envers la GIF », a déclaré Massimo Ramanzin, coordonnateur du projet de l’OIM au Sénégal.

« Le succès obtenu lors de la mise en œuvre de ce projet démontre l’évolution progressive et méthodique des autorités sénégalaises dans le contrôle et la surveillance aux frontières. En outre, la participation des communautés frontalières à la gestion et à la sécurité des frontières est, et sera, essentielle et complémentaire pour un bon développement », a-t-il ajouté.

Le long des frontières que le Sénégal partage avec la Mauritanie et le Mali, huit autres postes-frontières ont été construits pour la Police et les douanes, et un poste frontière commun a été rénové. Ces postes-frontières ont été équipés de mobilier, de panneaux solaires et de matériel technique. Lors du projet, plus de 250 responsables de la sécurité ont été formés au contrôle et à la surveillance aux frontières, notamment à la détection des documents contrefaits.

Les forces de sécurité sénégalaises chargées de la surveillance et du contrôle ont reçu de nouveaux équipements : 13 véhicules tout-terrain, 12 motos, 6 hors-bords, 30 masques à infrarouge, 30 appareils de détection de faux documents, des endoscopes, des loupes et des lampes à UV. Dans le même temps, des campagnes de sensibilisation destinées aux communautés frontalières ont été animées par des troupes de théâtre jouant des sketchs dans les langues locales.

Plus de 1 350 personnes ont été sensibilisées lors des activités aux postes-frontières. Par ailleurs, plusieurs centaines de personnes à travers les villages le long de la frontière ont été ciblées par les campagnes de sensibilisation grâce aux caravanes itinérantes, aux spots télévisés et aux messages radio.

Ce projet pilote, financé par l’UE et mis en œuvre par l’OIM au Sénégal, a débuté en septembre 2014 et ciblait la frontière avec la Mauritanie et une partie de la frontière avec le Mali. Le principal objectif était de renforcer la gestion intégrée des frontières, de faciliter la libre circulation des biens et des personnes et de garantir la sécurité nationale.

« L’UE et le gouvernement sénégalais restent engagés dans leur coopération visant à renforcer la sécurité aux frontières grâce à de nouvelles actions qui intéresseront les frontières sénégalaises avec la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau et la Gambie. Nous espérons que l’OIM sera également de la partie », a déclaré Amadou Deme, Secrétaire permanent du Comité directeur du projet.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Massimo Ramanzin, OIM Sénégal, Tel : + 221 33 869 62 00, E-mail : mramanzin@iom.int