Communiqué
Global

Plan d’action pour les droits politiques des déplacés internes népalais

A la suite d’une visite d’évaluation au
Népal, l’OIM communiquera aujourd’hui un rapport
et un plan d’action concernant les droits politiques des
déplacés internes et des réfugiés
népalais.



La communication de ce plan d’action fait suite au colloque
qui s’est tenu il y a deux semaines à Genève
sur les droits politiques des personnes déplacées en
temps de conflit. Ce colloque avait réuni des
spécialistes de la migration et des processus
électoraux pour explorer les difficultés liées
à la participation électorale des
déplacés internes et des réfugiés.



Le colloque, la visite d’évaluation ainsi que le plan
d’action sont le fruit du projet de l’OIM pour
renforcer les droits politiques des migrants et promouvoir leur
participation aux suffrages (PRESS), financé par
l’Agence des Etats-Unis pour le développement
international (USAID).



Le Directeur général de l’OIM, Brunson
McKinley, déclare : « Il est essentiel pour que la
situation puisse être stabilisée au Népal de ne
pas perdre de vue le peuple népalais, et plus
particulièrement les personnes déplacées par
les conflits ».



Dix ans de conflit entre le gouvernement népalais et les
rebelles maoïstes ont fait près de 13 000 morts et ont
généré un nombre important de
déplacements internes. D’après les estimations,
il y aurait entre 100 000 et 500 000 déplacés
internes au Népal. Le nombre de personnes touchées
par ce conflit qui ont fui en Inde serait encore plus
important.



Le plan d’action passe en revue les questions liées
aux déplacements et aux migrations (internes et externes)
alors que l’élection d’une Assemblée
constituante est en projet. Cette élection devrait marquer
le début du processus de préparation d’une
nouvelle constitution démocratique au Népal.



Le rapport de l’OIM souligne la nécessité pour
les forces politiques népalaises de faire avancer le
processus de transition, mais également d’organiser et
de planifier de façon réaliste
l’élection de l’Assemblée
constituante.



« Un processus électoral qui priverait un groupe
social significatif de ses droits civiques compromettrait tout
espoir d’une paix durable. Notre rapport souligne la
nécessité d’une réflexion sur les
aspects politiques et techniques en jeu pour
l’élection d’une assemblée constituante
si l’on veut que les personnes déplacées par le
conflit aient la possibilité de participer au processus
électoral » souligne Jeremy Grace, conseiller,
coordinateur de recherche du projet PRESS et auteur du rapport.



Le plan d’action fait suite à une mission
d’évaluation au Népal qui comprenait des
rencontres avec les différents partis politiques, la
commission électorale, des représentants du
gouvernement et des ministères, des représentants des
organisations civiles, des communautés de
déplacés internes, des journalistes et des
représentants des organisation humanitaires nationales et
internationales.



Le plan d’action réaffirme que pour garantir des
élections libres et justes auxquelles tous pourraient
participer, toutes les parties prenantes doivent aborder le
problème du cessez-le-feu, de la citoyenneté, des
inscriptions sur les listes électorales, du mode de scrutin,
de la délimitation des circonscriptions électorales,
du recensement de la population, de l’inscription sur les
listes électorales, du scrutin des déplacés
internes et des migrants, et de la possibilité de voter
à l’étranger.



Depuis 1996, l’OIM a soutenu la participation
électorale de migrants dans plus de 74 pays tels que la
Bosnie-Herzégovine, le Timor oriental, le Kosovo,
l’Afghanistan et l’Irak.



Le plan d’action ainsi que des informations concernant le
projet PRESS sont disponibles sur le site du projet PRESS : class="paragraph-link-underlined" href=
"http://www.geneso.edu/~iompress" target="_blank" title=
"">www.geneso.edu/~iompress.