Au terme de 16 mois de programmes visant à répondre
aux besoins immédiats des milliers de Timorais
déplacés par les violences communautaires qui ont
ravagé le pays au printemps 2006, l'OIM et ses partenaires
soutiennent les efforts mis en œuvre par le gouvernement
timorais en vue d'élaborer des stratégies en faveur
d'un retour et d'une réintégration à long
terme susceptibles de refléter les évolutions
politiques et la situation en termes de sécurité.

« Nous continuons de répondre aux besoins à
court et moyen terme des déplacés dans les camps
existant et dans les nouvelles zones de déplacement. Dans le
même temps, nous travaillons activement pour faciliter le
contact entre les groupes individuels de déplacés et
leurs communautés d'origine pour que toutes les conditions
susceptibles de favoriser un retour définitif des
déplacés dans leurs communautés soient
réunies » explique Luiz Vieira, chef de mission de
l'OIM.

Les 30000 Timorais toujours déplacés
installés dans les camps des environs de Dili doivent
surmonter diverses difficultés, en particulier en termes
d'installations sanitaires, d'abris, de conflits non-résolus
avec leurs communautés d'origine, et de tensions avec les
communautés installées à proximité des
sites de déplacés.

Les troubles politiques sporadiques qui ont secoué le
pays après l'incendie de plus de 250 maisons dans les zones
rurales de Viqueque et de Baucau, démontrent cependant que
de nombreuses communautés ont encore de vieux conflits
à résoudre pour que les personnes encore
déplacées se sentent suffisamment en
sécurité pour envisager de quitter les camps et de
regagner leurs communautés d'origine.

L'OIM, qui gère 25 sites de déplacés, aide
le gouvernement timorais à réunir des informations
sur les communautés d'origine des familles
déplacées et à déterminer les
conditions à réunir pour qu'elles envisagent un
retour.

Du côté des communautés, l'OIM travaille
avec les conseils de village et d'autres agences d'aide pour
identifier les facteurs à l'origine des conflits qui
entravent les retours, et pour faciliter et suivre les initiatives
de dialogue, en organisant des visites dans les communautés
en vue de réunir déplacés et anciens
voisins.

Lorsque le conflit est bien plus profond entre les
déplacés et leurs communautés d'origine, ou
lorsqu'une pénurie de logements explique qu'ils ne soient
pas rentrés, l'OIM leur permet d'avoir accès aux
informations et de bénéficier d'abris à long
terme et d'aides. Certains groupes s'installent déjà
dans des logements de transitions récemment construits.

« Il reste encore beaucoup à faire pour apporter
des solutions à long terme qui conviendraient à tous.
Des progrès ont cependant été faits. Notre
succès reposera sur un suivi des retours dans leur ensemble
et sur des initiatives en matière de
réintégration si nous voulons nous assurer que les
questions les plus sensibles soient résolues »
explique Luiz Vieira.

Le programme d'aide aux déplacés de l'OIM est
financé par le Fonds international pour les
réfugiés australien (IRF) et l'Office humanitaire de
la Communauté européenne (ECHO).

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Angela Sherwood

OIM Dili

Tél. : +670 723 1576

E-mail : "mailto:asherwood@iom.int" target="_blank" title=
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