Un accord a été signé
entre le gouvernement angolais et l’OIM pour améliorer
l’accès aux soins de santé pour les populations
déplacées et pour celles qui ont récemment
regagné leur lieu d’origine.

Le ministre de la santé, le Dr
Sebastião Veloso a salué cet accord qui permettra
également de sensibiliser les populations aux dangers du
VIH/SIDA ou le choléra.

L’Angola est actuellement aux prises
avec une épidémie de choléra qui a
touché plus de 36 000 personnes, dont 1300 ont
déjà perdu la vie.

Selon M. Veloso, cet accord permettra
également de venir en aide à d’autres groupes
de personnes vulnérables tels que les personnes
récemment rentrées de pays limitrophes et les soldats
démobilisés qui vivent actuellement dans une
très grande pauvreté.

Ces trois dernières années,
l’OIM a aidé quelque 100 000 Angolais
réfugiés dans la région à regagner
volontairement leur pays. Aujourd’hui, l’OIM œuvre
a la réintégration socio-économique des
anciens réfugiés, des personnes
déplacées, des soldats démobilisés ou
d’autres membres de communauté.

Ce travail consiste notamment à
améliorer les services sociaux en reconstruisant des
écoles et des centres sanitaires et en sensibilisant les
populations aux risques du VIH/SIDA, car la plupart des personnes
nouvellement rentrées affichant des taux de VIH/Sida
supérieurs à ceux de l’Angola.

« Cet accord permet à l’OIM
non seulement de renforcer ses activités, mais aussi de
mettre sur pied des programmes de santé et
d’assainissement d’eau », explique Ivan
Dávalos, chef de mission pour l’OIM en Angola. Au
cours du deuxième semestre 2006, l’OIM prévoit
de mettre sur pied des projets destinés à
améliorer l’assainissement par l’installation de
latrines.

Pour plus d’informations, veuillez
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Katharina Schnöring

IOM Luanda

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