Communiqué
Global

Campagne de prévention contre le VIH et le SIDA

De nouvelles annonces publiques vont être diffusées
dans les pays anglophones des Caraïbes en vue de changer les
mentalités et le comportement des jeunes, des migrants et
des populations mobiles par rapport au VIH et au SIDA.

Les trois annonces publiques animées s’inscrivent
dans le cadre d’une campagne de prévention du VIH et
du SIDA lancée par l’OIM, l’Organisation
panaméricaine de la santé (PAHO), le AIDS Institute
et le Art Center College of Design basé en Californie.

Le VIH/SIDA est un problème sérieux dans les
Caraïbes où plus de deux pour cent de la population est
séropositive dans au moins six pays – Bahamas, Belize,
République Dominicaine, Jamaïque, Guyana, Haïti et
Trinité-et-Tobago. Ces chiffres font de cette région
la région la plus touchée par le VIH/SIDA,
après l’Afrique sub-saharienne.

Si l’on considère parfois que les migrants
contribuent à la propagation du VIH/SIDA, les recherches ont
démontré qu’ils étaient souvent plus
vulnérables au VIH que les populations locales et
rencontraient plus de difficultés pour accéder aux
soins et bénéficier d’aides financières
lorsqu’ils sont séropositifs.

Une étude de l’OIM sur le VIH/SIDA et les
populations mobiles à la Barbade, à Curaçao,
en République Dominicaine, en Jamaïque et à
Trinité-et-Tobago, a démontré que les jeunes
femmes étaient particulièrement menacées par
le VIH/SIDA dans les Caraïbes. Des études menées
dans d’autres régions ont démontré que
la mobilité n’est pas un facteur de risque en soi pour
le VIH/SIDA, mais que les conditions dans lesquelles
s’effectuent les mouvements – volontaires ou
involontaires, légaux ou illégaux – pouvaient
avoir un impact sur les risques potentiels, pour les migrants, de
contracter le VIH.

Afin d’évaluer les messages relayés par ces
annonces publiques, l’OIM et le AIDS Institute ont accueilli
une session de validation à l’occasion du XVI
Congrès international sur le SIDA qui s’est tenu
à Toronto en août dernier. Les ambassadeurs de CARICOM
auprès de la jeunesse pour le VIH, ainsi que des
représentants des gouvernements et des ONG ont
également participé à ce congrès.

Demain, à Washington, les ministres de la Santé de
pays de la région Caraïbe pourront visionner ces
annonces publiques à l’occasion d’un
déjeuner organisé par le directeur par intérim
des Services de santé des migrations, Jacqueline Weekers. La
réunion, qui se tiendra dans la soirée suivant le
conseil annuel de l’Organisation panaméricaine de la
santé (PAHO), a également pour but de renforcer les
partenariats existants, d’échanger différents
points de vue sur les migrations et les questions de santé
prioritaires dans la région Caraïbe, et permettre aux
participants de se pencher sur les programmes actuels et futurs de
l’OIM et de l’Organisation panaméricaine de la
santé (PAHO) et sur la façon dont ces programmes
peuvent compléter les efforts concédés par les
pays de la région Caraïbe.

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Niurka Piñeiro

OIM Washington

Tél: 1-202-862-1826 Ext. 225

E-mail: "mailto:npineiro@iom.int">npineiro@iom.int