Communiqué
Global

Combattre les migrations irrégulières dans les pays de l'Union européenne

Des législateurs et des gardes-frontières de pays
membres de l'Union européenne (UE) se réuniront
à Bruxelles le 4 juin pour discuter des défis et des
meilleures méthodes à adopter en matière de
lutte contre les migrations irrégulières et la traite
des êtres humains avec des représentants des
États membres de l'UE, des institutions de l'UE et d'experts
parmi lesquels l'OIM, Frontex et Europol.

Les migrations irrégulières – en particulier
la traite des personnes– étant de plus en plus
liées aux réseaux criminels organisés,
lesquels diversifient leurs activités, les États
membres de l'UE font désormais face à une tendance
transnationale. Bien que les estimations fassent état de 680
000 immigrants légaux arrivant chaque année en
Europe, on estime que dans le même temps, un demi-million de
personnes traversent les frontières européennes de
façon clandestine, la plupart avec l'aide de réseaux
criminels organisés.

La réunion de Bruxelles clôturera un projet de
l'OIM mené sur un an et financé par le programme ARGO
de la Commission européenne destiné à
améliorer la coopération au sein de l'UE en
matière de visas, d'asile, d'immigration et de
frontières extérieures. Elle examinera les
recommandations faites l'année dernière sur les
systèmes d'information Schengen et sur les visas, sur la
sécurité des documents de voyage et sur la
biométrie dans le cadre des migrations
irrégulières.

Parmi ces recommandations figurent le besoin d'accroître
le partage de données et d'améliorer le suivi des
données entre les pays membres au moyen d'un système
mieux harmonisé. Pour l'heure, les systèmes de
données diffèrent d'un pays à un autre, et un
manque d'interopérabilité entre les systèmes
empêche une utilisation et un partage plus efficaces des
informations des bases de données.

Le projet de l'OIM a rassemblé des législateurs
belges, lettons, polonais et slovaques qui ont traité des
problèmes liés aux migrations en vue de partager des
informations et une expérience pratique sur la
législation européenne en matière de
migrations irrégulières et de contrebande humaine, de
collecte et de partage d'informations, de sécurité
des documents de voyage et de biométrie. L'objectif
était d'améliorer la compréhension du
phénomène de migration irrégulière en
Europe, y compris les nouvelles tendances, les défis et les
meilleures pratiques nationales et régionales permettant de
traiter le problème.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Monica Zanette

MRF Bruxelles

Tél.: + 32 2 235 66 97

E-mail: "mailto:mzanette@iom.int">mzanette@iom.int