Communiqué
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Dakar : L’OIM organise un atelier sur la gestion de la population lors de catastrophes naturelles

Sénégal - Le bureau régional de l’OIM à Dakar organise un atelier de cinq jours sur la gestion et la coordination des camps (CCCM) pour former les formateurs lors de catastrophes naturelles. L’événement est rendu possible grâce au financement du Bureau de l’aide humanitaire et de la protection civile (ECHO) de la Commission européenne.

La région d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest a connu de nombreuses crises politiques, sociales et écologiques ces dernières années, qui seront aggravées par les changements climatiques dans les années à venir. Cela explique la pertinence de la CCCM compte tenu de l’importance croissante de gérer les populations déplacées par les catastrophes naturelles.

« L’objectif de cette formation est de former autant de responsables gouvernementaux que possible à renforcer leur capacité à gérer les cas de migration forcée dans la dignité et conformément aux normes internationales », a déclaré Carmela Godeau, Directrice régionale de l’OIM pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest.

L’OIM et le cluster mondial chargé de la CCCM entretiennent des liens étroits avec le système humanitaire tout entier et avec les structures nationales de gestion des catastrophes. Les déplacements à grande échelle provoqués par les catastrophes naturelles aux frontières de la région requièrent une préparation opérationnelle du plus haut niveau afin de gérer les camps et les centres d’évacuation. Pour relever ces défis, la région a de plus en plus besoin d’un système global de préparation composé de partenaires humanitaires, d’organismes de gestion des catastrophes et des gouvernements.

Les participants provenaient de pays à la fois d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, notamment du Burkina Faso, du Tchad, d’Egypte, du Gabon, du Mali, du Mozambique, du Liban, du Libéria, du Rwanda, du Sénégal, de Syrie, de Zambie et du Zimbabwe. L’OIM accueille également des membres de la CEEAC, de l’Agence somalienne de gestion des catastrophes, du Ministère rwandais de la gestion des catastrophes et des affaires aux réfugiés, de l’Agence de gestion des catastrophes du Mozambique, du Département zimbabwéen de la protection civile, du Bureau de la sécurité nationale de Sierra Leone, de la Commission libérienne pour le rapatriement et la réinstallation des réfugiés, du Directorat national malien pour le développement social et de l’Armée sénégalaise.

Les échanges durant l’atelier permettront de présenter les aspects internationaux et régionaux de la CCCM pour éclaircir et accentuer les débats sur la gestion de l’information et sur les questions d’égalité des sexes. La coordination des relations cruciales entre les acteurs nationaux, régionaux et locaux, ainsi que celles au sein même des camps, fait partie intégrante du programme. Créer des mécanismes de protection et garantir la participation de la population d’accueil, des personnes déplacées dans les camps et hors des camps, y compris des groupes vulnérables, sont des questions importantes qui s’ajoutent au bien-fondé de cette formation.

La formation CCCM de formateurs dispensée par l’OIM à Dakar est la troisième du genre à être mise en place dans un effort visant à cibler les autorités nationales. La première a eu lieu en Indonésie en août dernier et était centrée sur les catastrophes naturelles dans la région d’Asie. Elle était composée de participants des Philippines, de Thaïlande, de Myanmar, du Vietnam, du Bangladesh, du Pakistan, d’Afghanistan, de Mongolie, du Népal, d’Indonésie, du Sri Lanka, de Papouasie Nouvelle-Guinée et de Suisse. La deuxième s’est tenue à Bogota et réunissait des participants du Pérou, de Colombie, d’Equateur, de République dominicaine, d’Argentine, du Bureau de la FICR au Mexique et d’El Salvador.

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Giovanni Cassani
Email : gcassani@iom.int