Communiqué
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Le Directeur général de l’OIM condamne les exécutions du personnel du CICR en Afghanistan

Suisse - Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, a condamné, aujourd’hui, l’attaque perpétrée en Afghanistan qui a tué six membres du personnel du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Deux autres sont portés disparus.

« Je condamne sans équivoque l’attaque lâche et meurtrière perpétrée contre nos collègues du CICR en Afghanistan, qui ont été abattus alors qu’ils distribuaient de l’aide humanitaire. C’est absolument tragique de voir des humanitaires perdre la vie de cette manière alors qu’ils tentent eux-mêmes de sauver des vies. Avec tout le personnel de l’OIM, nous soutenons nos collègues du CICR pour qui nous avons une profonde admiration. »

D’après le CICR, son équipe, qui était composée de trois chauffeurs et de cinq employés de terrain, était en chemin pour distribuer du matériel indispensable pour l’élevage de bétail dans une zone au sud de la ville de Shibergan, dans la province de Jawzan, lorsqu’elle a été agressée par des hommes armés non identifiés.

« C’est un acte odieux. Rien ne peut justifier le meurtre de nos collègues et chers amis », a déclaré Monica Zanarelli, responsable de la délégation du CICR en Afghanistan. « Pour l’instant, il est trop tôt pour déterminer l’impact qu’aura cet acte abominable sur nos opérations en Afghanistan. Nous voulons nous retrouver en tant qu’équipe et nous soutenir les uns les autres pour digérer cet acte incompréhensible et retrouver nos deux collègues disparus », a t-elle poursuivi.

Le Président du CICR, Peter Maurer, a déclaré dans un communiqué : « nous condamnons de la manière la plus ferme ce qui semble être un acte délibéré à l’encontre de notre personnel. C’est une immense tragédie. Nous sommes en état de choc. »

Et d’ajouter : ces fonctionnaires ne faisaient que leur travail avec dévouement pour tenter d’aider et de soutenir la communauté locale. Nos pensées accompagnent les familles et les proches de nos collègues tués et de ceux qui sont portés disparus. »

D’après le CICR, les auteurs et les motivations de l’attaque ne sont pas encore identifiés.