Communiqué
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Le Festival international du film sur la migration reçoit plus de 456 soumissions de films

Genève - Avec un délai fixé au 21 juin pour soumettre un film au Festival international du film sur la migration (GMFF), les organisateurs de l’événement de décembre sont ravis d’annoncer cette semaine qu’ils ont reçu plus de 400 longs métrages, documentaires et courts métrages à juger.

« 456 films de 75 pays pour être exact ! » a déclaré Amanda Nero, Directrice du GMFF, qui travaille cette semaine depuis son Brésil natal. « C’est super ! L’an dernier, nous avions reçu un total de 303 films. Nous sommes en passe de doubler ce chiffre et il reste encore 3 semaines ! »

Les réalisateurs peuvent soumettre des films dans tous les genres : fiction, documentaire, animation et autres. Les films proposés seront classés en fonction de la durée du film : longs métrages et courts métrages. Toutes les durées sont acceptées.

Seuls les films soumis sur la plateforme consacrée au Festival, FilmFreeway, seront pris en considération. 

Les programmateurs du GMFF évaluent actuellement les films soumis tout en confirmant la participation des pays. L’an dernier, le festival était présent dans 100 pays, nous espérons une participation accrue des pays cette année. 

Le GMFF est un festival annuel lancé en 2016 et fait partie de la campagne des Nations Unies « Ensemble », qui encourage la diversité à travers le monde. « Les films qui combattent les stéréotypes et qui dressent un portrait positif des actions entreprises par et pour les migrants sont les bienvenus », a expliqué Amanda Nero. 

Longs métrages : des réalisateurs de tous les genres cinématographiques sont invités à soumettre des films correspondant aux thèmes du festival, d’une durée minimale totale de 41 minutes.

Courts métrages : des réalisateurs de tous les genres cinématographiques sont invités à soumettre des films correspondant aux thèmes du festival, d’une durée totale variant entre 55 et 40 minutes.

Le GMFF est également un festival ouvert à tous : toutes les personnes intéressées par la migration ou le cinéma sont les bienvenues. L’entrée à tous les événements est gratuite. Les projections débuteront le 28 novembre et se termineront le 18 décembre, date de la Journée internationale des migrants. Des événements sont prévus dans une centaine de pays. 

Le Festival est aussi un lieu permettant aux migrants de montrer leurs talents artistiques. L’an dernier, la statuette créée pour le gagnant du premier prix a été réalisée par l’artiste syrien Mwafak, qui s’est également mis en scène (jouant son propre rôle) comme l’un des principaux personnages du documentaire Lost in Lebanon, film d’ouverture du GMFF 2017.

 

D’après Amanda Nero et son équipe, un tiers des films soumis sont des courts métrages, le reste est divisé entre les longs métrages et les documentaires. La liste des participants dans les bureaux du GMFF à Genève ressemble au tableau des médailles olympiques, dans l’ordre décroissant du nombre de films soumis par pays.

A ce jour, les pays commençant par un « i » sont les plus prolifiques. L’Italie mène au classement avec 36 soumissions (15 longs métrages et 21 courts métrages), suivie de l’Inde avec 30 soumissions (6 longs et 24 courts métrages), puis de la République islamique d’Iran avec 28 films (5 longs et 23 courts). Viennent ensuite les Etats-Unis, avec 27 films (9 ; 18). Parmi les autres pays avec un nombre de films à deux chiffres figurent le Canada, la Turquie, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne.

Parmi les films qu’Amando Nero a appréciés en évaluant les films figure une production italienne racontant l’histoire de six adolescents séjournant dans un centre d’accueil pour migrants à Città Giardino, en Sicile, qui est sur le point de fermer. Chacun des adolescents est arrivé d’Afrique en traversant le désert puis en risquant sa vie pour atteindre l’Europe par la mer. Maintenant, ils sont là, bloqués dans l’arrière-pays sicilien, attendant désespérément un visa qui pourrait ne jamais leur être octroyé. L’un des personnages, Sahid, n’en peut plus d’attendre à ne rien faire. Avec l’aide de son ami Farouq, il prépare une évasion.

Un autre film qu’Amanda Nero a aimé vient d’Iraq. Il raconte l’histoire de Bavi, qui a quitté le Kurdistan avec sa famille alors qu’elle était enfant pour vivre en Belgique. Après avoir obtenu un diplôme d’une école de cinéma, elle est retournée au Kurdistan pour retrouver son identité en réalisant un documentaire. Au lieu de cela, elle s’est retrouvée confrontée à une quête difficile, entre choc culturel et la mémoire perdue d’un pays qu’elle avait connu autrefois. Une guerre brutale - faisant des milliers, voire des millions de réfugiés et de personnes déplacées - a vu le jour au Kurdistan. Elle-même réfugiée, Bavi a décidé d’orienter son film vers les réfugiés. Ce qui avait commencé comme une quête personnelle d’identité se termine par une histoire universelle de réfugiés.

Les soumissions sont acceptées jusqu’au 21 juin par le Festival du film basé à Genève.

Pour plus d’informations, veuillez contacter le siège de l’OIM, Tel : +41 227 179 482, Email : migfilmfest@iom.int