Communiqué
Global

Le Sri Lanka instaure sa politique nationale sur la santé migratoire

Sri Lanka - La politique nationale du Sri Lanka sur la santé migratoire, résultat de trois ans et demi de travail entre le gouvernement du Sri Lanka et l’OIM, a été lancée cette semaine, à Colombo.

Cette politique représente une étape majeure pour le gouvernement du Sri Lanka, pour le travail de l’OIM dans le monde entier sur les besoins de santé des migrants et des populations mobiles et pour faire avancer la résolution de l’Assemblée mondiale de la santé sur la santé des migrants.

Avec 24% de la main-d’œuvre du Sri Lanka travaillant à l’étranger et générant environ 9% du PIB annuel du pays, l’émigration joue un rôle essentiel dans le développement. Alors que les rapatriements de fonds devraient atteindre 7 milliards de dollars en 2016, la migration est devenue la principale source de devises. L’industrie textile, deuxième source d’exportation du pays, est propulsée par les zones de libre échange, où de nombreux migrants internes travaillent.

On assiste également à un flux croissant d’immigrants, notamment venus d’Asie même, dont la majorité contribue au développement du pays par le biais de projets privés et de projets financés par l’Etat. Par ailleurs, la hausse du nombre de ports, de chemins de fer et d’itinéraires maritimes serait à l’origine d’une augmentation des cas de malaria.

Une soixantaine de hauts responsables du gouvernement, de responsables politiques, de représentants des Nations Unies et d’ONG, ainsi que du milieu universitaire, qui ont pris part au processus d’élaboration de cette politique dans le cadre d’un Programme national plus large de développement de la santé migratoire lancé en 2009, étaient présents lors de son lancement. Depuis 2009, l’OIM et le Ministère sri lankais de la santé ont publié des données et organisé des forums interministériels sur l’élaboration de politiques formulées à partir d’observations concrètes.

« La réussite du processus de santé migratoire au Sri Lanka est dû au soutien fourni par tous les ministères du gouvernement et est étayée par une étude empirique basée sur des faits, et non sur des opinions, qui oriente la formulation des politiques », déclare Giuseppe Crocetti, chef de mission de l’OIM au Sri Lanka.

« La migration a de nombreux effets positifs sur notre société et notre économie. Nous devons cependant nous assurer que ses impacts négatifs seront réduits. Nous nous y attelons par le biais de la Politique nationale sur la santé migratoire, qui vise à protéger la santé et le bien-être des populations de migrants, de leur famille et des populations d’accueil », a déclaré le Dr Nihal Jayathilake, Secrétaire du Ministère de la santé, lors du lancement de la politique.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Giuseppe Crocetti
OIM Sri Lanka
Email: gcrocetti@iom.int