Communiqué
Global

L'OIM et les gouvernements de l'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique renouvellent leur engagement en matière de gouvernance de la migration de main-d'œuvre

Les ministres du travail de 11 pays d'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique lors de la cérémonie de signature. Photo : OIM/ Yonatan Tefera

Addis-Abeba – Les ministres du travail représentant les gouvernements de 11 pays d'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique se sont engagés aujourd'hui à renforcer la collaboration régionale et nationale, la coordination et les structures consultatives sur la mobilité de la main-d'œuvre, la gouvernance des migrations sensible au genre, et l'intégration régionale pour le développement et la croissance économique. 

Lors du quatrième Forum ministériel régional sur les migrations (RMFM) consacré à la mobilité de la main-d'œuvre, à la gouvernance des migrations et à l'intégration régionale en Afrique de l'Est et dans la Corne de l'Afrique, les ministres du Burundi, de Djibouti, de l'Éthiopie, de l'Érythrée, du Kenya, de la Somalie, du Soudan du Sud, du Soudan, du Rwanda, de la Tanzanie et de l'Ouganda ont convenu de s'unir pour traiter les questions de migration dans la région et établir une position de négociation plus solide dans leur engagement avec les pays de destination des migrants, en particulier les pays du Golfe et l'Union européenne. 

Dans une déclaration conjointe signée sur les progrès accomplis, les ministres ont en outre convenu de renforcer les réunions ministérielles de haut niveau et les comités consultatifs techniques régionaux et nationaux, ainsi que les groupes de travail techniques existants du RMFM qui travaillent sur les accords de travail bilatéraux, le recrutement éthique, les droits des travailleurs migrants, le développement des compétences et la création d'emplois. Ils se sont également engagés à adopter les recommandations des groupes de travail sur l'emploi des jeunes, le retour et la réintégration des travailleurs migrants, le genre et la diaspora, la participation du secteur privé et les services consulaires. 

Les gouvernements se sont en outre engagés à mettre en place de nouvelles structures chargées des questions de genre, de la participation du secteur privé et de la santé des travailleurs migrants et de les munir de mécanismes visant à faire respecter les normes éthiques en matière de recrutement. Ils ont promis de continuer à former les agences de recrutement privées. 

Le renforcement de la protection des droits de l'homme des 3,6 millions de travailleurs migrants - dans une région qui abrite deux des plus grands couloirs migratoires d'Afrique -, la gestion des migrations pour le développement et la croissance économique, grâce à la mobilité humaine, la gouvernance des migrations sensible au genre, et l'intégration régionale ont été au centre des discussions. 

Sous la coordination de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le RMFM a réuni les ministres et les parties prenantes, notamment l'Autorité intergouvernementale pour le développement, la Communauté de l'Afrique de l'Est, la Commission de l'Union africaine, d'autres organismes des Nations Unies, les groupes de travail techniques et des donateurs. 

« On n'insistera jamais assez sur la nécessité de réunir les principaux acteurs de la mobilité de la main-d'œuvre, de la gouvernance des migrations et de l'intégration régionale. Tout le monde sait que ce domaine est confronté à de nouveaux défis qu'il est particulièrement urgent de relever », a déclaré le président du RMFM, Muferihat Kamil Ahmed, Ministre du travail et des compétences de la République fédérale démocratique d'Ethiopie. 

Les ministres ont également été invités à rejoindre le Réseau stratégique mondial de l'OIM, un véhicule de dialogue et de collaboration politique dirigé par les gouvernements, et à travailler plus étroitement avec l'Autorité intergouvernementale pour le développement, la Communauté de l'Afrique de l'Est et l'Union africaine, en tant que gardiens du Protocole sur la libre circulation, du Protocole sur le marché commun et de la Zone de libre-échange continentale africaine, respectivement, qui visent tous à renforcer la mobilité de la main-d'œuvre, la gouvernance des migrations et l'intégration régionale. 

« Nous tenons à remercier les experts techniques des ministères du travail, de l'intérieur, des affaires étrangères et de l'égalité des genres des 11 États membres du RMFM pour leurs contributions, notamment pour le travail qu'ils ont effectué cette semaine sur ces questions. Ces groupes de travail techniques ont travaillé sans relâche pour mettre en évidence les progrès réalisés dans les domaines d'intérêt et de préoccupation et nous partagerons quelques-unes des bonnes pratiques et des résultats qui ont eu un impact. Le RMFM a été mis en place pour promouvoir la cohérence stratégique et de meilleurs résultats en matière de développement grâce à la migration », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur régional de l'OIM pour l'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique. 

Le travail du RMFM est guidé par les initiatives régionales et mondiales pertinentes traitant de la migration, telles que l'Agenda Afrique 2063, le Protocole de libre circulation de l'UA, le Cadre de politique migratoire révisé pour l'Afrique, le Programme pour le développement durable à l’horizon 2030 (ODD 8.8 et 10.7), le Pacte mondial sur les migrations (Objectifs 6 et 23) ainsi que le Cadre de gouvernance des migrations de l'OIM. 

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