Communiqué
Global

L’OIM forme les responsables honduriens sur les droits fondamentaux des migrants

Honduras - La mission de l’OIM au Honduras organise deux ateliers sur les droits des migrants destinés à plus de 30 responsables gouvernementaux et membres d’organisations de la société civile qui fournissent une aide directe aux rapatriés.

En coordination avec le Forum national pour la migration au Honduras (FONAMIH) et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH), l’OIM a fourni aux participants les outils nécessaires pour s’assurer que toute aide fournie aux migrants de retour soit non-discriminatoire et exempte de tout mauvais traitement.

Les ateliers, qui ont eu lieu à San Pedro Sula et Santa Rosa de Copan, comprenaient des activités de sensibilisation, une formation et la mise à jour des connaissances en vue de mieux faire respecter les droits de l’homme et de renforcer les stratégies de médiation entre les membres du personnel des institutions présentes.

Pour Mirna Rodríguez, chargée du projet de la FONAMIH et animatrice de l’atelier, l’objectif était de parvenir à une meilleure coordination entre organisations dans la promotion du respect des droits fondamentaux des migrants.

« Nous avons travaillé avec les participants de plusieurs institutions migratoires honduriennes. Nous avons également mis en évidence la vulnérabilité de certains groupes de migrants irréguliers », a t-elle déclaré.

Au cours de l’année écoulée, plus de 60 000 mineurs non accompagnés, principalement du Honduras, d’El Savador et du Guatemala ont été détenus à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis alors qu’ils tentaient de franchir la frontière. Bon nombre sont menacés d’expulsion.

Les femmes et les enfants qui entreprennent le périple vers le nord sont confrontés à de nombreux dangers, notamment aux abus sexuels, à la torture et à l’extorsion. L’âge, le sexe et l’ethnie sont tous autant de facteurs qui contribuent à leur vulnérabilité.

« Copan est un autre point de transit pour les migrants se dirigeant vers les Etats-Unis et le Canada. Cette formation permettra de consolider les organisations qui rejoignent notre Groupe de travail pour la justice, où les institutions gouvernementales, les ONG et autres institutions locales travaillent ensemble pour faire face à l’urgence de la situation migratoire actuelle », a déclaré Abel Contreras, gouverneur de Copan.

Certaines des questions soulevées lors des ateliers concernaient les vulnérabilités spécifiques des femmes migrantes, la traite des êtres humains, le cadre migratoire au Honduras, les mécanismes internationaux pour la protection des droits de l’homme et la détermination des besoins de protection des enfants migrants.

Des représentants de l’Institut national de la migration (INM), du Ministère des affaires étrangères, du Département de l’enfance, de la jeunesse et de la famille (DINAF en espagnol) et du Ministère de la sécurité ont également participé aux ateliers.

Les ateliers faisaient partie d’un projet de l’OIM financé par l’USAID intitulé : « Aide aux familles et aux enfants migrants non accompagnés dans le triangle nord de l’Amérique centrale. » Le projet vise à renforcer la capacité de réponse du gouvernement hondurien aux besoins des rapatriés, en particulier des enfants et des familles.

« Par le biais de ces formations, le but de l’OIM est de faire en sorte que les responsables gouvernementaux sachent comment mener à bien leurs activités en tenant compte du respect des droits de l’homme, en particulier lorsqu’il s’agit d’aider des migrants vulnérables tels que les mineurs non accompagnés », a déclaré Ivonne Salgado, coordinatrice nationale du projet de l’OIM.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Karen Arita

OIM Honduras

Email: karita@iom.int

 Tel: +504 2220-1104.