Communiqué
Global

L’OIM forme les stations de radio et les chaines de TV du Burundi

Burundi – L’OIM a organisé une formation destinée à 20 journalistes de la radio et de la télévision nationales à Bujumbura, au Burundi, sur la gestion, la terminologie, les références et les définitions de la migration afin de renforcer leurs compétences journalistiques.

Le Burundi, un petit pays enclavé dans la Région africaine des Grands Lacs, connaît des flux migratoires complexes depuis quelques années. Comme dans de nombreux pays, les journalistes jouent un rôle clé pour aider à démêler les dimensions plus complexes de la migration pour la population burundaise. Le journalisme bien éclairé est essentiel lorsque l’on parle des migrants dans des situations de vulnérabilité, notamment des victimes de traite, de personnes souffrant de maladies mentales et d’enfants non accompagnés.

« Les médias sont des acteurs sociaux essentiels pour promouvoir la migration et la compréhension des personnes en situation de vulnérabilité », a déclaré Kristina Mejo, chef de mission de l’OIM au Burundi, insistant sur l’importance des médias dans la création d’un récit responsable et positif sur la migration. « La migration peut jouer un rôle productif si elle est gérée efficacement. Nous avons tous une responsabilité de respecter la dignité de chaque migrant. »

« J’apprécie l’idée d’avoir organisé cette formation et les échanges qui en ont découlé », a déclaré Dieudonné Nkurunziza, de la radio et de la télévision nationales sur le web, suite à la formation.

La formation visait à accroître les connaissances de chaque participant sur la terminologie de la migration et le travail de l’OIM. Les débats tournaient autour des concepts de la migration, de la différence entre le trafic illicite et la traite des personnes, du journalisme éthique en matière de confidentialité et de consentement, de la diffusion juste d’informations sur la santé mentale et de l’importance d’informer les migrants aux risques de fraude auxquels ils peuvent être confrontés.

« Je comprends mieux la différence entre les concepts de trafic illicite et de traite des personnes, ce qui me permet d’améliorer la qualité de mon journalisme en matière de lutte contre ces types de violations des droits de l’homme », a déclaré Haidara Hakizimana, journaliste à la télévision et à la radio nationales et Correspondant en swahili pour Voice of America (VOA).

Pour plus d’informations, veuillez contacter Niamh McEvoy, OIM Burundi, Tel : +257 75 400 339, Email : nmcevoy@iom.int