Communiqué
Global

L’OIM ouvre un nouveau cabinet de thérapie pour enfants à l’hôpital nigérian de neuropsychiatrie

Nigéria Le 15 septembre, l’OIM a inauguré un nouveau cabinet de thérapie pour enfant et adolescent à l’hôpital neuropsychiatrique au nord-est de Maiduguri, au Nigéria.

Le projet, financé par le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) et le Bureau américain d’aide en cas de catastrophe à l’étranger (OFDA), fait partie des services de soutien psychosocial de l’OIM dans la zone touchée par le conflit avec Boko Haram.

Conformément à l’Initiative présidentielle du gouvernement pour le Nord-Est (PINE), l’OIM a rénové le cabinet pour soutenir et encourager la thérapie par le jeu. L’Organisation a également fourni des jouets, des outils créatifs et des outils d’évaluation psychologique pour contribuer au travail des psychologues pour enfants.

Le cabinet comprend une salle de thérapie familiale, 2 salles de consultation et une salle de jeu. L’OIM et l’hôpital neuropsychiatrique collaborent depuis 2014.

Richard Danziger, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest a assisté à l’inauguration. « L’OIM continuera à fournir des services de santé mentale et de soutien psychosocial aux victimes de l’insurrection au nord-est du Nigéria », a t-il déclaré.

La crise, qui a provoqué une vague de déplacements internes, affecte profondément les communautés au niveau psychosocial. Bon nombre ont été contraints de fuir leurs habitations et de vivre dans des camps avec peu de possibilités. D’autres ont été traumatisés par certains événements comme l’enlèvement de jeunes filles par Boko Haram, le décès de proches et la destruction de masse.

L’OIM a déployé des équipes mobiles qui fournissent de services visant à soulager la souffrance émotionnelle et à reconstruire les mécanismes de soutien. Elles identifient les personnes souffrant de graves troubles mentaux et les renvoie vers l’hôpital pour y être prises en charge. Elles effectuent le suivi des patients et dispensent des séances de psychoéducation aux familles.

Monica Ishaya, parent de l’une des jeunes patientes de l’hôpital, a confié qu’elle avait eu beaucoup de mal à trouver un traitement adéquat pour sa fille, et a été impressionnée par le résultat. « Avant, je ne pouvais même pas jouer avec ma fille, maintenant je le fais tout le temps. Elle peut même aller à l’école. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter Ikechukwu Hillarin Attah, OIM Abuja, Tel: Office: +234 8140671127; Email: iattah@iom.int ou Enira Krdzalic, Email: krdzalic@iom.int