Communiqué
Global

L’OIM participe à un atelier pour promouvoir l’expertise dans la recherche de migrants disparus

Guatemala - L’atelier international intitulé Clarifying the Fate and Whereabouts of Missing Migrants : exchanging information along Migratory Routes se déroule cette semaine (15-16 mai) à Antigua, au Guatemala, organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en coopération avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’équipe argentine d’anthropologie médico-légale. 

« Nous avons beaucoup de progrès à faire pour aider les familles à savoir ce qui est arrivé à leurs proches, et les organisations doivent travailler ensemble pour faire au mieux pour relever ce défi », a déclaré Frank Laczko, Directeur du Centre mondial d’analyse des données sur la migration (CMADM), qui dirige le Projet de l’Organisation sur les migrants disparus.

L’atelier rassemblera des experts et des représentants d’agences gouvernementales et d’organisations inter et non gouvernementales, ainsi que des familles de migrants disparus, venus du monde entier. Le but de l’événement est de tirer partir des initiatives actuelles en Amérique centrale et dans d’autres régions afin de développer des normes techniques communes de collecte et d’échange de données sur les migrants disparus à des fins humanitaires. 

« En effet, à travers le monde, les familles de dizaines de milliers de migrants disparus cherchent des réponses », a fait remarquer Caroline Douilliez, responsable du projet du CICR. « En faisant appel à l’expertise de longue date du CICR pour aider les disparus et leurs proches, nous souhaitons renforcer la collaboration au sein des initiatives existantes et améliorer l’action internationale face à cette réalité tragique. » 

Savoir quand, où, comment et combien de migrants disparaissent peut aider à faire la lumière sur ce qui rend la migration peu sûre et qui est le plus à risque. Mais ce genre d’information est actuellement rare, ce qui montre que ce problème et les personnes qu’il touche est négligé. La collecte de données coordonnée est essentielle pour lutter contre le défi complexe de rechercher des migrants disparus le long d’itinéraires qui traversent souvent non seulement des pays mais aussi des continents. 

L’atelier fait partie du Projet du CICR sur les migrants disparus, une initiative de quatre années visant à améliorer la réponse mondiale aux personnes qui ont disparu en raison du conflit armé, de la violence interne, de catastrophes naturelles et de la migration, en créant un ensemble mondial de pratiques et de normes techniques communes. 

« La migration - et les migrants qui disparaissent - est une réalité quotidienne. Nous devons urgemment créer des systèmes régionaux dynamiques et efficaces pour rechercher les disparus de manière à la fois rapide et respectueuse de leur dignité », déclaré Mercedes Doretti, coordonnatrice du Projet frontalier de l’équipe argentine d’anthropologie médicolégale, un réseau d’organisations gouvernementales et non gouvernementales et d’institutions qui recueillent et échangent des données sur les personnes qui disparaissent le long du couloir de migration Amérique centrale-Mexique-Etats-Unis. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Julia Black, Centre mondial d’analyse des données sur la migration (CMADM), Tel. +49 30 278 778 27, email : jblack@iom.int