Communiqué
Global

L’OIM renforce la capacité de Sainte-Lucie à lutter contre la traite d’êtres humains

Castries - Cette semaine (21/05), à Sainte-Lucie, plus de 50 fournisseurs de soins de santé et de services se sont réunis pour affûter leurs compétences en matière de prévention et d’action contre la traite. Etant donné que les informations sur le phénomène à Sainte-Lucie sont limitées, les autorités tentent d’identifier et d’aider les victimes et de sensibiliser la population à ce crime.

Sainte-Lucie est un Etat insulaire de 617 kilomètres carrés situé à l’est de la mer des Caraïbes. Comme tout autre pays du monde, l’île est touchée par la traite, impliquant des groupes criminels qui trompent et forcent des hommes, femmes et enfants à se prostituer ou à travailler. 

« La sensibilisation et la formation des partenaires de première ligne, comme les professionnels de la santé, le personnel diplomatique et la société civile, sont une première étape nécessaire pour trouver des personnes qui ont besoin d’aide », a déclaré Rosilyne Borland, spécialiste thématique régionale de l’OIM.

Les événements faisaient partie d’un projet en cours financé par l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, par l’intermédiaire de son Fonds de développement, et correspondent aux efforts de lutte contre la traite, déployés par le Ministère des affaires intérieures et de la sécurité nationale de Sainte-Lucie.

Le projet appuie une série d’ateliers de formation auprès des intervenants de première ligne sur l’identification, l’orientation et la protection des victimes de traite. Il vise également à fournir une base de données opérationnelles pour gérer et prendre en charge les cas de traite et à développer une campagne nationale de sensibilisation à la traite de grande ampleur.

Cette semaine, les activités visaient également à sensibiliser les personnes sur les différentes formes de traite et à identifier des moyens par lesquels les autorités et les organisations de la société civile peuvent prévenir la traite, identifier les victimes et apporter un soutien aux victimes. Du 9 au 13 avril, deux ateliers précédents avaient eu lieu à Sainte-Lucie dans le cadre du même projet, notamment auprès de diplomates de Sainte-Lucie basés au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, à Cuba et au Mexique.

Les sessions de formation contribuent à mieux comprendre les fondements de la traite d’êtres humains. Elles renforcent les connaissances et améliorent la coordination des fournisseurs de services et des ministères qui font partie de l’équipe spéciale nationale dans le pays.

Nous espérons que la formation sensibilisera les participants à la traite d’êtres humains sur l’île et que les fournisseurs de services pourront identifier et orienter les cas de traite à Sainte-Lucie », a déclaré Robert Natiello, chargé de la coordination régionale pour les Caraïbes et chef de mission de l’OIM en Guyane.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Robert Natiello, OIM Guyane, Tel : +592 231 6533. Email : rnatiello@iom.int ou Jorge Gallo, Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes, Tel : +506 22125300, Email :  jgallo@iom.int