Suisse - Alors que les responsables de l’Union européenne (UE) et de l’Union Africaine se rencontrent demain, 11 novembre, à Valetta, à Malte, l’OIM a saisi cette opportunité pour améliorer la coopération transcontinentale sur les questions de migration et de mobilité, démontrant ainsi un partenariat équilibrée entre les pays d’origine, de transit et de destination.

L’OIM pense que ce sommet est une étape importante pour répondre aux défis dans un esprit de responsabilité mutuelle, mais déclare que le respect scrupuleux et la mise en œuvre effective de l’accord par le biais d’un Plan d’action seront essentiels à son succès.

Tout au long du processus préparatoire, l’OIM a défendu l’adoption d’une approche équilibrée et à long terme aux questions de migration et d’asile, y compris la lutte contre le trafic illicite et la traite des êtres humains, le développement humain, ou encore la migration et la mobilité légales et en toute sécurité.

Cette approche comprend l’établissement de systèmes de recrutement internationaux éthiques, l’intégration des migrants et la cohésion sociale, la stabilité locale et la consolidation de la paix, le retour volontaire et la réintégration durable des migrants irréguliers, la collecte et l’analyse de données migratoires et la prise en compte de tout l’éventail de facteurs sociaux, économiques, politiques et environnementaux qui sont des moteurs du déplacement.

Dans le même temps, l’OIM a souligné la nécessité de garantir qu’une protection urgente et une aide humanitaire soient fournies immédiatement à toutes les personnes concernées indépendamment de leur statut et pendant tout le processus migratoire, en particulier pour les plus vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées, les mineurs non accompagnés, les victimes de traite et les personnes ayant des problèmes de santé. L’OIM pense également qu’une aide humanitaire doit être apportée aux pays fortement touchés par la migration irrégulière ou par la migration de transit.

Selon l’OIM, les délibérations du Sommet ne doivent pas être influencées par la dynamique actuelle d’« état de crise » mais doivent plutôt viser à profiter à toutes les parties concernées, notamment en partageant la responsabilité du processus entre l’UE et les pays africains, ce qui pourrait mener à l’établissement d’un dialogue réel et solide dans les années à venir.

L’OIM souligne sans cesse que la prise en compte de la dignité humaine et des droits fondamentaux de tous les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile doit être la base de toute action.

Pour plus d’informations, veuillez contacter le siège de l’OIM à Genève, Leonard Doyle, Tel: +41.792857123, Email: ldoyle@iom.int  or Joel Millman, Tel: + 41.79 103 8720 - Email: jmillman@iom.int ou Ryan Schroeder, OIM Europe à Bruxelles, Tel: +32 2 287 71 16, Email: rschroeder@iom.int