Communiqué
Global

L’Organisme des Nations Unies chargé des migrations cherche à améliorer la gestion des frontières afghanes alors que des milliers de personnes rentrent du Pakistan

Afghanistan – Cette semaine, l’Organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) a réalisé une évaluation de la capacité de gestion des frontières aux deux principaux passagers frontaliers entre l’Afghanistan et le Pakistan.

L’évaluation, menée par un expert international de la gestion des frontières, aidera à simplifier le processus d’enregistrement pour les rapatriés et autres migrants et à identifier d’autres domaines dans lesquels l’OIM peut apporter une aide au gouvernement afghan.

En 2016, un nombre sans précédent (600 000) d’Afghans sont rentrés du Pakistan par les postes-frontières de Torkham dans la province de Nangarhar et de Spin Boldak dans la province du Kandahar.

« Le nombre de retours en 2017 étant déjà en passe d’égaler ou même de dépasser celui de l’année dernière, il est essentiel d’avoir une compréhension globale des procédures actuelles à la frontière et d’étudier des solutions pour les améliorer », a déclaré Laurence Hart, chef de mission de l’OIM en Afghanistan.

Lors de plusieurs visites à Torkham et Spin Boldak en avril, l’équipe d’évaluation a rencontré des responsables du Ministère afghan des réfugiés et du rapatriement, de la Police aux frontières, des services des douanes, ainsi que des acteurs humanitaires et des migrants.

En s’appuyant sur des entretiens et des observations aux frontières, l’OIM produira un rapport d’évaluation traitant des aspects essentiels de la capacité administrative et opérationnelle, s’agissant notamment des infrastructures et des équipements disponibles, des ressources et des compétences humaines, du cadre réglementaire orientant les entités gouvernementales concernées, des procédures et du flux de travail, des lacunes et des problèmes de capacité.

L’évaluation, financée par le gouvernement norvégien, permettra également d’identifier des moyens de renforcer l’intégrité et la sécurité du processus d’enregistrement des rapatriés du Ministère des réfugiés et du rapatriement.

« Le rapport issu de l’évaluation comprendra des recommandations à court-terme pour simplifier les procédures d’enregistrement, de sécurité des documents et d’autres procédures aux frontières, et pour identifier les besoins d’aide technique auxquels l’OIM pourrait répondre sur le long terme », a déclaré Erik Slavenas, expert de l’OIM en gestion des frontières.

« En fournissant une aide technique à la gestion des frontières, l’OIM centre son attention sur la promotion de la bonne gouvernance, du respect des droits de l’homme et de la règle de droit et sur les besoins spéciaux des populations vulnérables dans les zones frontalières », a-t-il ajouté.

Avec le soutien de l’OIM, début 2016, le Ministère des réfugiés et du rapatriement a déployé le Système d’information sur les Afghans de retour, première étape vers une amélioration de l’efficacité aux frontières (ARIS).

L’ARIS, un processus d’enregistrement numérique pour les rapatriés sans papiers ou réfugiés, est venu remplacer un système d’enregistrement papier. Il permet de mieux recueillir et partager les données. L’ARIS a été financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrants (PRM) du Département d’Etat américain.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Nasir Hadarzai, OIM Kaboul, Tel. +93 794 100 542, Email: nhaidarzai@iom.int.