Communiqué
Global

Des centres fournissent de l'aide humanitaires aux migrants bloqués

Deux centres de transition situés dans la région
d'Agadez au nord du Niger continuent de fournir l'aide humanitaire
nécessaire aux migrants d'Afrique de l'ouest et d'Afrique
centrale qui se rendent en Europe ou qui ont été
renvoyés de pays voisins tels que la Libye ou
l'Algérie.

Les centres, financés par le gouvernement italien,
fournissent souvent aux migrants démunis et
désespérés, un logement, de la nourriture, des
vêtements et des kits d'hygiène ainsi que des services
de soins de base et les informent sur les dangers de la migration
irrégulière.

L'OIM et ses partenaires fournissent par ailleurs une aide au
retour volontaire et à la réintégration. Parmi
ses partenaires, on trouve notamment la Société de la
Croix-Rouge au Niger, les autorités nationales et locales
des districts de Dirkou et Arlit, ainsi que des
représentants de la coopération italienne au
Niger.

En outre, en coopération avec les institutions
financières et éducatives, l'OIM développe des
projets de micro-entreprise et de génération de
revenus bénéficiant à plus de 300
rapatriés nigériens vulnérables, en leur
fournissant notamment de l'aide en nature et un tutorat dans la
gestion commerciale.

L'OIM  a récemment signé un accord de
coopération avec le Crédit Populaire du Niger afin de
mettre en place un fonds de garantie pour une aide
supplémentaire au microcrédit.

Depuis l'ouverture des centres en novembre 2009 à Dirkou
et en janvier 2010 à Arlit, l'OIM et ses partenaires ont
enregistré et aidé 1 446 migrants.

Au cours des quelques dernières années, les
migrants ont emprunté de multiples itinéraires pour
se rendre vers leurs destinations souhaitée en Afrique du
Nord et en Europe.

Le périple transsaharien s'effectue
généralement en plusieurs étapes et peut
prendre entre un mois et plusieurs années. Sur le chemin,
les migrants s'installent souvent temporairement dans des villes
où se concentrent de nombreux migrants, pour travailler et
économiser de l'argent et ensuite continuer leur
périple à bord de camionnettes ou de camions plus
gros.

Bien qu'il existe différents itinéraires
transsahariens, la majorité des migrants qui empruntent la
route, rentrent au Maghreb par Agadez, situé au carrefour
historique des itinéraires de commerce, qui s'enfoncent dans
l'Afrique de l'ouest et l'Afrique centrale.

Depuis Agadez, les itinéraires bifurquent vers l'oasis de
Sebha en Lybie et vers Tamanrasset au sud de l'Algérie. En
partant du sud de la Lybie, les migrants se dirigent vers Tripoli
et d'autres villes côtières, ou vers la Tunisie.

Depuis Tamanrasset en Algérie, certains migrants se
dirigent vers les villes du nord ou entrent au Maroc en passant par
la frontière près d'Oujda. Depuis Oujda au Maroc, ils
tentent soit de se rendre en Europe en traversant la mer depuis la
côte nord ou pénétrer dans les enclaves
espagnoles de Ceuta ou Melilla, soit de se diriger vers Rabat et
Casablanca, où ils s'installent au moins de façon
temporaire.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Abibatou Wane

OIM Niamey

Tél. +227 207 52 507

E-mail : "mailto:awane@iom.int">awane@iom.int