Communiqué
Global

Etude de l’OIM : Prévalence élevée des maladies sexuellement transmissibles au sein de la communauté équatorienne à la frontière nord

Une nouvelle étude de l’OIM sur la santé en
matière de sexualité et de reproduction a
été présenté le 29 novembre et confirme
la forte prévalence des maladies sexuellement transmissibles
(MST) parmi les personnes à la recherche d’une
protection internationale et parmi les habitants de la
communauté de Limones, situé à la
frontière nord de l’Equateur.

L’étude, conduite au cours des huit derniers mois
chez 370 femmes et leurs partenaires vivant dans la commune de
Limones, a confirmé les premières conclusions
d’une étude préalablement menée par
l’OIM en 2009, à savoir une forte prévalence de
MST, notamment le virus du papillome humain, qui est la cause
principale des cancers du col de l’utérus. Les examens
de l’utérus de patientes ayant des résultats
anormaux du test de Papanicolaou ou celles jugées à
risques, ont révélé la présence du
papillome humain vaginal chez 6,78% d’entre elles et du
papillome humain vulvaire chez 37,28%.

L’étude a par ailleurs révélé
un début précoce de l’activité sexuelle
dans ces communautés, de faibles niveaux
d’éducation et des taux élevés de
grossesse parmi ces femmes peu ou pas instruites.

« Afin de faire avancer cette triste
réalité, il est essentiel d’améliorer
l’éducation sexuelle parmi les résidents le
long de la frontière du nord de l’Equateur, notamment
au sein des réfugiés et des personnes à la
recherche d’une protection internationale », a
déclaré le Dr. Walter Moya, consultant de l’OIM
à la tête de ces études.

Depuis 2007, l’OIM travaille en collaboration avec le
Ministère de la santé publique, avec le
Département de la santé d’Esmeraldas, avec la
Croix-Rouge équatorienne et d’autres partenaires
locaux, en vue de renforcer les services de santé en
matière de sexualité et de reproduction pour les
habitants de San Lorenzo, Limones et Tambillo, communautés
qui accueillent des Colombiens à la recherche d’une
protection internationale.

L’Equateur est le pays d’Amérique latine qui
compte le plus grand nombre de réfugiés et de
demandeurs d’asile colombiens. D’après le
Ministère équatorien des affaires
étrangères, 52 000 réfugiés colombiens
bénéficient de la protection du gouvernement
équatorien.

Depuis octobre 2005, l’OIM met en œuvre un programme
visant à faire face aux besoins urgents des Colombiens qui
fuient leur pays en raison de la violence des groupes armés
illégaux et qui recherchent une protection internationale.
Le programme, financé par le Bureau de la population, des
réfugiés et des migrations (PRM) du
Département d’état américain, couvre les
zones frontalières de la Colombie avec l’Equateur, la
Panama et le Venezuela.

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Ana Guzman

OIM Equateur

Tel: (+593-2) 226-6304/05/06/07

E-mail: "mailto:aguzman@iom.int">aguzman@iom.int