Dix-huit fonctionnaires du gouvernement et représentants du
secteur privé, de la société civile, du milieu
universitaire et des syndicats d'Amérique latine, se sont
réunis à San Salvador cette semaine pour une
formation sur la gestion de la migration de main-d'œuvre,
développée et dispensée par l'OIM.

Le nombre de personnes travaillant en dehors de leur pays dans
le monde entier est estimé à 86 millions d'individus.
Environ 7,5 millions de personnes sont en déplacement
à l'intérieur de l'Amérique latine, dont 2,5
millions à la recherche d'un emploi. Les familles
latino-américaines ont reçu quelque 62 milliards de
dollars sous forme de rapatriements de fonds en 2009, une pratique
devenue une bouée de secours pour bon nombre d'entre
elles.

Les spécialistes de la migration de main-d'œuvre ont
fourni une expertise technique par le biais de modules
conçus spécialement pour renforcer les
capacités des participants à organiser des sessions
de formation à l'intérieur de leurs propres pays et
régions sur l'élaboration et la mise en œuvre de
la gestion de la migration de main-d'œuvre.

Les participants originaires du Chili, de Colombie, du Costa
Rica, d'Equateur, d'El Salvador, du Guatemala, du Pérou et
d'Uruguay pourront appliquer la formation et les outils
reçus pour améliorer les programmes et politiques de
migration de main-d'œuvre dans leurs propres pays.

La migration de main-d'œuvre fait souvent participer des
personnes vulnérables à l'exploitation par les
employeurs et qui disposent d'un accès limité aux
services sociaux dans le pays de destination. En Amérique
centrale, la migration transfrontière et
interrégionale a considérablement augmenté et
la migration « sud-sud » est devenue un aspect
évident des nouvelles tendances de migration de
main-d'œuvre. La crise économique récente n'a
fait qu'intensifier la situation précaire des migrants de
main-d'œuvre dans toute l'Amérique latine.

« Le Gouvernement d'El Salvador reconnait la
nécessité d'avoir une stratégie globale pour
la migration de main-d'œuvre, qui comprenne une étude
approfondie et un cadre législatif, ainsi que des programmes
qui prennent en compte le droit des migrants de main-d'œuvre
de bénéficier des mêmes avantages que les
travailleurs nationaux, et notamment de travailler dans des
conditions décentes, d'égalité des sexes,
d'avoir des horaires de travail normales et des indemnités
et de bénéficier d'une protection de leurs droits
fondamentaux, », a déclaré Calixto Mejía
Hernández, vice-ministre du travail et de la
sécurité sociale d'El Salvador.

Ricardo Cordero, responsable du service de migration de
main-d'œuvre de l'OIM a déclaré : « cette
formation fait partie d'un effort global déployé par
l'OIM dans le but d'offrir une formation visant à
améliorer les compétences de gestion de la migration
de main-d'œuvre dans les pays d'origine, de transit et de
destination qui sont flexibles et peuvent s'adapter aux
réalités et aux besoins des différents
secteurs. »

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Diane Ruiz de Artega

OIM El Salvador

Tél. +5032264-6590

Email: "mailto:druizdeartega@iom.int">druizdeartega@iom.int