Communiqué
Global

Programme d'assistance aux communautés pastoralistes somaliennes

De plus en plus, la communauté de bergers somaliens
installée au Nord-est du Kenya perd sa principale source de
subsistance en raison de la sécheresse et d'autres facteurs
environnementaux. D'après une évaluation de l'OIM,
ces communautés pastoralistes sont vulnérables aux
risques associés à la migration
irrégulière tels que la traite et le trafic illicite
des personnes.

L'évaluation conduite en 2009 visait à
déterminer les moyens d'existence des anciens bergers et
à établir un profil de leurs
vulnérabilités, tout en recommandant des sources
alternatives de moyens d'existence. L'étude montre que les
individus qui ont été forcés à migrer
de leurs zones rurales vers les centres urbains à la
recherche d'une vie meilleure, finissent souvent par trouver des
emplois qui leur permettent à peine de survivre, en raison
de leur manque de compétences et d'instruction. Ils sont
donc confrontés à des problèmes d'accès
à la nourriture, à l'eau, à la santé,
à des logements disposant de structures stables et à
d'autres problèmes qui les exposent encore plus au risque
d'exploitation.

Face à cette situation, en partenariat avec le
Ministère d'état kenyan pour le patrimoine et la
culture, l'OIM a mis en place un centre culturel pour la
communauté somalienne dans le district de Garissa,
situé dans la province du Nord-est, afin de soutenir ce
groupe vulnérable. L'ouverture officielle du centre aura
lieu le 23 juillet.

Ce centre multifonctions permettra de soutenir la
communauté en exposant la culture traditionnelle somalie et
servira de lieu de rassemblement où les communautés
voisines pourront se rencontrer. Le centre organisera
également des activités récréatives et
des forums d‘information pour débattre de
différents sujets tels que la migration
irrégulière et la traite, dans le cadre d'un accord
commun entre l'OIM et le gouvernement du Kenya.

En outre, le centre permettra de développer les
compétences des anciens bergers par le biais de formations
diverses telles que le tissage artisanal. Les pièces
tissées sont terminées en 1 à 2 jours et sont
vendues environ 5 000 shillings, soit un peu plus de 60
dollars.

Le centre a été créé grâce au
financement de la Conférence internationale de Tokyo sur le
développement de l'Afrique et fait partie du programme
intitulé Integrated Response to Food Insecure Vulnerable
Families in the Rift Valley and the Northern Regions of Kenya, qui
vise à réduire l'impact négatif de
l'insécurité alimentaire sur les familles
touchées et sur d'autres groupes vulnérables, en
rétablissant les moyens d'existence, en luttant contre la
traite et en encourageant un environnement de paix. La construction
d'un centre similaire est prévue à Kakuma, au
Nord-ouest du Kenya.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Jerotich Seii Houlding

Responsable du programme

département urgence et après-conflit, OIM Nairobi

E-mail: "mailto:jseiihoulding@iom.int">jseiihoulding@iom.int

ou

Alia Hirji

chargé de projet

Département de lutte contre la traite, d'urgence et
d'après conflit

E-mail: "mailto:nairobiahirji@iom.int">nairobiahirji@iom.int