L'OIM organisera, dès la semaine prochaine, une série
de huit ateliers nationaux sur la protection des personnes
vulnérables en mouvement au sein des pays de la
Communauté économique d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Ces ateliers réuniront divers acteurs nationaux
œuvrant pour la protection de l'enfance, les droits des
femmes, les questions de migrations et de réfugiés.
Ils débattront du renvoi vers les différentes
organisations, des migrants, des demandeurs d'asile, et des
victimes de traite, qui empruntent tous les mêmes
itinéraires migratoires dans un flux migratoire composite,
en vue d'améliorer leur protection.

Les ateliers nationaux auront lieu au Bénin, au Burkina
Faso, au Ghana, au Libéria, au Niger, au Nigéria, au
Sierra Leone et au Togo, du 22 novembre au 9 décembre.

Ces évènements d'une journée font suite
à des formations régionales sur le même
thème, qui se sont tenues à Accra et à
Ouagadougou en avril et en mai 2010 et qui font partie de
l'approche commune de la CEDEAO sur les migrations et des plans
d'action de Ouagadougou et de la CEDEAO sur la traite des
personnes. Ces formations étaient centrées sur
l'harmonisation des connaissances et des meilleures pratiques
concernant la protection des personnes en mouvement dans la
région.

« Ces ateliers représentent une bonne
opportunité pour les personnes qui œuvrent sur les
questions de protection de construire les fondations de
systèmes de renvoi et de partenariats solides »,
déclare Abye Makonnen, représentant régional
de l'OIM en Afrique de l'Ouest.

L'Afrique de l'Ouest est caractérisée par un taux
élevé de migration, en particulier de migration
intra-régionale. En effet, environ dix fois plus de
personnes se déplacent à l'intérieur de la
région que vers l'Europe ou d'autres destinations. En plus
de cette tendance, l'Afrique de l'Ouest accueille des
réfugiés et des migrants d'autres régions
d'Afrique et du monde, alors que la dégradation de
l'environnement accentue la pression des personnes à migrer
des zones pauvres vers des zones relativement prospères de
la région. L'Afrique de l'Ouest a également connu des
déplacements forcés massifs dans les années 90
et au début de années 2000.

Par conséquent, les préoccupations et les besoins
concernant la protection dans la région comprennent le
soutien adéquat à la réintégration des
déplacés qui reviennent chez eux, la réduction
des effets de la xénophobie dans les pays de destination,
l'atténuation de la vulnérabilité des migrants
à la traite et l'amélioration de l'intégration
pour ceux qui souhaitent rester dans leur pays d'adoption.

Les ateliers sont organisés en coopération avec la
Commission de la CEDEAO, le Haut commissariat des Nations Unies aux
droits de l'homme (OHCHR), le Haut commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (HCR) et sont financés par
le Bureau de la population, des réfugiés et des
migrations (PRM) du Département d'Etat américain.
L'OIM collabore avec la Commission de la CEDEAO depuis 2000 par le
biais du Dialogue sur la migration en Afrique de l'Ouest (MIDWA)
afin de traiter des questions migratoires problématiques
telles que les différents besoins de protection au sein des
flux migratoires composites.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Lamine Daffé

OIM Dakar

Tel: +221 338696239

E-mail: "mailto:ldaffe@iom.int">ldaffe@iom.int

ou

Elina Saaristo

OIM Dakar

Tel: +221 778197250

E-mail: "mailto:esaaristo@iom.int">esaaristo@iom.int