Communiqué
Global

La mobilité des étudiants bangladeshis ouvre souvent la voie à une migration de longue durée, parfois irrégulière

Les conclusions d'une étude sur la mobilité des
étudiants bangladeshis ont été
utilisées cette semaine pour guider un dialogue national
organisé par l'OIM sur cette question, le premier du genre
dans le pays.

Les recommandations communes faites à la fin du dialogue
auquel ont participé des missions diplomatiques, des
ministères, des associations d'étudiants, des centres
de conseils et des organisations non gouvernementales (ONG),
comprenaient notamment la nécessité d'une politique
réglementée sur la mobilité des
étudiants bangladeshis et sur la fourniture de meilleurs
services d'information sur les possibilités
d'éducation et sur les processus des missions diplomatiques
des pays de destination présentes à Dhaka.

« La mobilité des étudiants dans le but
d'obtenir un diplôme est la bienvenue et un
phénomène pas si nouveau mais dans de nombreux pays,
y compris le Bangladesh, la migration des étudiants devient
de plus en plus un moyen d'émigrer sur le long terme et
conduit parfois à la migration irrégulière
», déclare Rabab Fatima, représentant
régional de l'OIM.

La migration des étudiants depuis le Bangladesh n'a pas
fait l'objet de nombreuses études par rapport à la
migration de main-d'œuvre depuis ce pays d'Asie du sud. Les
données existantes datent de 2007, proviennent de l'UNESCO,
et font état de 14 758 étudiants bangladeshis
à l'étranger. L'Australie, le Royaume-Uni, les
Etats-Unis, le Japon et Chypre étaient alors les cinq
principaux pays de destination.

Le travail de l'OIM a démontré que les
étudiants bangladeshis manquaient d'informations
adéquates sur les études à l'étranger,
qu'ils comptaient sur des agences qui les informaient mal et qui
leur faisaient payer des frais exorbitants. Les pays de destination
rapportent que les étudiants bangladeshis arrêtent
souvent d'aller à l'université après le
premier semestre, pour travailler. Cependant, étant
donné qu'ils deviennent souvent des migrants
irréguliers, il n'y a aucun moyen de garder une trace de ces
étudiants.

« Le gouvernement s'engage à relever les
défis de la migration des étudiants et accueille avec
enthousiasme ces recommandations. Les pays étrangers et
leurs missions devraient également contrôler,
réguler et informer régulièrement au sujet des
instituts d'éducation agréés »,
déclare le Dr. Nazrul Islam, Président de la
Commission des subventions de l'Université du
Bangladesh.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Asif Munier

Tel: 01714114659

E-mail: "mailto:amunier@iom.int">amunier@iom.int

ou

Farhana Chowdhury

OIM Dhaka

Tel. +880.2.988.9765

E-mail: "mailto:fchowdhury@iom.int">fchowdhury@iom.int