Comunicado
Global

Des fonctionnaires tadjiks dirigent un atelier de l'OIM portant sur l'application des lois en matière de lutte contre la traite

Un atelier de trois jours organisé par l'OIM et
dirigé par des fonctionnaires tadjiks, à destination
de 30 fonctionnaires afghans en charge de l'application des lois,
s'est achevé hier à Kaboul. A l'occasion de cet
événement, les fonctionnaires afghans et leurs
homologues tadjiks ont passé en revue le projet de loi
afghan en matière de lutte contre la traite.

L'OIM a facilité la visite de la délégation
tadjike, en particulier du chef adjoint de l'école de police
tadjike et des représentants du Ministère de la
Justice et de l'ONG Imran.

Des représentants du Ministère de
l'Intérieur afghan basés à Kaboul et dans huit
provinces frontalières ont participé à cet
atelier. Les questions abordées comprenaient les
enquêtes et la poursuite des trafiquants d'êtres
humains, ainsi que la protection des victimes.

Cette initiative financée par l'Italie fait suite
à une série de voyages d'étude
organisés par l'OIM en avril, à Douchanbé,
pour 21 représentants afghans, lorsque les deux parties ont
accepté de renforcer la coopération bilatérale
en matière de lutte contre la traite au travers d'une
application plus efficace des lois.

Ce voyage d'étude a permis de présenter
l'expérience pratique des autorités tadjikes en
termes de lutte contre la traite à la
délégation afghane, qui comprenait des
représentants des ministères des Affaires
étrangères, de l'Intérieur, de la Justice, du
Travail et des Affaires sociales, ainsi que du bureau de Procureur
général et de la Cour suprême.

L'Afghanistan n'a pas encore ratifié les protocoles de la
Convention internationale des Nations Unies contre la
criminalité transnationale organisée et l'atelier de
Kaboul comprenait une présentation des instruments
internationaux disponibles en termes de lutte contre la traite.

Les participants ont par ailleurs assisté à une
table ronde organisée par le département juridique du
Ministère de l'Intérieur en vue d'améliorer le
projet de loi afghan en matière de lutte contre la
traite.

« En raison de l'absence de législation en
matière de lutte contre la traite, les victimes disposent de
peu de recours légaux en Afghanistan. J'espère que ce
projet de loi entrera rapidement en vigueur pour que les victimes
soient en mesure de demander justice » explique Nigina
Mamadjonova, chef de projet de l'OIM.

L'Afghanistan est un pays d'origine et de destination pour les
femmes et les enfants victimes de la traite à diverses fins
d'exploitation.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Nigina Mamadjonova

OIM Kaboul

Tél. : + 93 (0) 700 066 041

E-mail : "mailto:nmamadjonova@iom.int">nmamadjonova@iom.int

ou

Katsui Kaya

Tél. : +93 (0) 700 185 961

E-mail : "mailto:kkaya@iom.int">kkaya@iom.int