Communiqué
Global

L’OIM aide des victimes indonésiennes de la traite des êtres humains à rentrer chez elles

L'OIM a commencé à aider des
dizaines de femmes victimes de la traite qui s'étaient
réfugiées au consulat d'Indonésie à
Penang, en Malaisie, et qui souhaitent rentrer chez elles.

Un premier groupe de 15 femmes victimes de la
traite, dont une jeune fille de 15 ans, est arrivé jeudi
après-midi à Jakarta, la capitale
indonésienne, accompagné de représentants de
l'OIM spécialisés dans l'assistance aux victimes de
la traite.

La semaine dernière, une équipe
d'évaluation de l'OIM, menée conjointement avec les
services consulaires d'Indonésie à Penang a
identifié 47 femmes exploitées comme employées
de maison en Malaisie et répondant aux critères
faisant d'elles des victimes de la traite des êtres humains,
selon les normes internationales.

L'OIM a également commencé
à examiner les cas de 20 autres femmes indonésiennes
qui sont arrivées au consulat ces derniers jours.

Fitriana Nur, qui accompagnait ce premier
groupe de femmes, affirme : « Elles sont toutes très
traumatisées par leurs expériences et ils veulent
rentrer chez elles aussi vite que possible ».

A leur retour, les femmes recevront de soins
médicaux et un soutien psychologique au centre de prise en
charge des victimes de la traite, géré par l'OIM,
situé dans l'enceinte de l'hôpital de la police
nationale, à Jakarta.

Certaines de ces femmes, qui viennent de
plusieurs communautés à travers l'Indonésie,
vivaient dans l'enceinte du consulat depuis de nombreux mois, en
attente de documents de voyage.

Les victimes de la traite sont
exploitées par des employeurs sans scrupule et subissent
souvent des violences physiques, psychologiques et sexuelles. Elles
sont particulièrement vulnérables lorsqu'elles
entrent illégalement dans le pays à la recherche d'un
emploi, utilisant de faux papiers ou se font confisquer leurs
documents de voyage.

Les autorités d'Indonésie et de
Malaisie sont en train de délivrer des passeports et des
visas temporaires pour permettre aux femmes qui se trouvent dans l
'enceinte du consulat de quitter le pays. Pendant ce temps, un
psychologue de l'OIM reste sur place pour soutenir et conseiller
les femmes.

Le centre de prise en charge où
séjournent ces femmes peut héberger jusqu'à 30
personnes et fait partie d'un vaste programme de retour,
d'assistance et de réintégration des victimes de la
traite.

Depuis son ouverture en juin 2005, ce havre de
paix a permis d'apporter une aide à environ 700 victimes de
la traite, dont un quart est âgé de moins de 17 ans.
Lorsque les femmes quittent ce centre, l'OIM se charge de les
ramener dans leurs communautés d'origine ou elles
bénéficient de programmes de formation
professionnelle, d'enseignement et d'une aide à la
création de petites entreprises génératrices
de revenus.

Pour plus d'informations, veuillez contacter
:

Paul Dillon

OIM Banda Aceh,

Téléphone : +62-812-698-8035

Courrier électronique : href="mailto:Pdillon@iom.int" target="_blank" title=
"">Pdillon@iom.int