Communiqué
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Le Niger, le Mali et le Burkina Faso souhaitent coordonner la gestion des frontières

Niger - L’OIM a réalisé trois visites sur le terrain à Kongokire (Niger), à Sona (Mali) et à Kantchari (Burkina Faso) dans le cadre d’un projet intitulé « Gestion coordonnée des frontières au Mali, au Niger, en Mauritanie et au Burkina Faso », financé par le gouvernement du Japon.

Ces visites techniques, entreprises avec des architectes et des officiers de police aux frontières, sont les premières étapes de la construction et de la réhabilitation des postes-frontières à ces trois endroits.

La région du Sahel est actuellement l’une des plus sensibles et instables d’Afrique. Confrontés à de nombreuses menaces en matière de sécurité, plusieurs Etats de la région n’ont actuellement pas les ressources pour contrôler efficacement leurs frontières poreuses et garantir la sécurité de leurs citoyens.

« Renforcer les capacités matérielles aux frontières, contribuer au bien-être et à la sécurité des populations transfrontalières et des migrants et proposer aux officiers de police un environnement de travail sain et efficace sont nos priorités », a déclaré Marina Schramm, coordinatrice du projet de l’OIM.

Le projet de 12 mois soutiendra les approches nationales et régionales à la gestion des frontières à travers tout un ensemble d’interventions, principalement par le biais du renforcement des capacités matérielles, techniques et humaines de police aux frontières dans les quatre Etats ciblés par le projet.

Suite à l’achèvement de la phase préliminaire du projet et à la finalisation des évaluations en matière de gestion nationale des frontières au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les postes-frontières de Kongokire (au Niger à la frontière malienne), de Sona (au Mali à la frontière burkinabé) et de Kantchari (Au Burkina Faso à la frontière nigériane) ont été identifiés comme des points de passage stratégiques nécessitant une remise en état. Les travaux de construction devraient être terminés d’ici avril 2016.

Les visites sur le terrain ont aussi permis de mettre en évidence le besoin de meilleures infrastructures pour améliorer les relations entre les communautés transfrontalières et les autorités locales. En plus de construire des postes-frontières, l’OIM a accepté de forer des puits à plusieurs endroits où l’accès à l’eau a été identifié comme une priorité.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Marina Schramm, OIM Niger, Tel. +227.90503966Email: mschramm@iom.int