L’OIM et le HCR ont débloqué des fonds communs
afin de permettre à près de 10 000 Libanais
déplacés en Syrie par le conflit de regagner le
Liban.



Le Fonds de réponse rapide pour les transports (Rapid
Response Transportation Fund, RRTF), créé par
l’OIM et le HCR, va débloquer 500 000 dollars pour
couvrir les frais de transport de l’OIM des
déplacés vers des villes clés désormais
sûres telles que Beyrouth, Tripoli, Baalbek, Saïda, Tyr,
ainsi que vers d’autres villes d’ici la fin de
l’année.



Ces fonds serviront également à fournir une aide
financière aux déplacés vulnérables
n’ayant pas les moyens de couvrir leurs frais en nourriture
et en transport nécessaires à leur retour dans leur
ville ou village d’origine au Liban.



D’après les estimations, 110 000 Libanais sur les 180
000 qui ont fui le conflit auraient d’ores et
déjà quitté la Syrie. Cependant, de nombreuses
personnes encore en Syrie ont fui avec peu de moyens et ne peuvent
aujourd’hui regagner le Liban, faute de ressources.



Dans le même temps, cette semaine, l’OIM continue
d’évacuer du Liban des travailleurs migrants et
reçoit encore des demandes d’évacuation.



Cependant, alors que le nombre de demandes
d’évacuations a dépassé les
prévisions, le programme financé par la Commission
européenne et le gouvernement américain risque de
prendre fin d’ici la fin de la semaine si de nouveaux fonds
ne sont pas débloqués.



Hier, 370 Sri Lankais et 71 Philippins sont partis de Beyrouth vers
Damas par convois de l’OIM. Aujourd’hui, 100 Ethiopiens
et 70 Philippins devraient être évacués.



Depuis le 20 juillet, l’OIM a permis le rapatriement de
près de 11 900 migrants, en majorité des femmes
travaillant comme employées de maison et originaires du Sri
Lanka, des Philippines, d’Ethiopie et du Bangladesh.



En début de semaine, l’OIM a lancé un appel aux
dons pour récolter 26,4 millions de dollars afin de financer
ses opérations au Liban pour les six prochains mois. Ces
opérations incluent l’aide aux déplacés
Libanais et l’aide aux travailleurs migrants qui
souhaiteraient toujours repartir vers leur pays
d’origine.



Cette semaine, les convois de bus organisés par l’OIM
ont permis à près de 3 000 déplacés
internes libanais de quitter Beyrouth pour regagner les villes de
Tyr, de Nabatiyé, de Marjayoun et de Bent Jbaïl au sud
Liban.



Une mission d’évaluation de l’OIM examine
actuellement les zones dans lesquelles l’OIM pourrait
participer à la réintégration des
déplacés et à la réhabilitation de leur
village d’origine dans le sud Liban. Elle se rendra ensuite
ce week-end à Baalbe et dans la vallée de
Béqaa.



Pour plus d’informations, veuillez contacter :



Jean-Philippe Chauzy à Beyrouth

Tél. :  + 41 79 285 4366

Mobile : +961 70909426 ou



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Chris Lom à Genève

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