L’OIM fait un appel aux donateurs pour récolter de
nouveaux fonds pour venir en aide au nombre toujours plus important
d’étrangers bloqués au Liban et
nécessitant une évacuation.

En juillet, l’OIM avait fait un appel pour récolter
12 millions de dollars afin de permettre l’évacuation
de 10 000 migrants pauvres et sans papiers du Liban vers la Syrie.
La Commission européenne et le gouvernement américain
avaient rapidement répondu à l’appel de
l’OIM en débloquant respectivement 11 millions
d’euros (13,8 millions de dollars) et un million de
dollars.

Toutefois, alors que les chances de trouver une issue rapide au
conflit au Liban s’amenuisent, l’OIM dénombre
toujours plus de migrants nécessitant l’assistance de
l’OIM pour être évacués. Près de
la moitié de ces migrants tentent de fuir le Liban sans
papiers ou sans avoir été payés par des
employeurs qui refusent de les laisser partir. De nombreuses
personnes essaient toujours de fuir.

Hier, avec le convoi le plus important jusqu’à
présent, l’OIM a évacué vers la Syrie
943 Ethiopiens, Sri Lankais, Népalais et Philippins.
Aujourd’hui, un nouveau convoi devrait permettre
l’évacuation de 775 Philippins, Sri Lankais,
Camerounais et Vietnamiens. L’OIM devrait avoir permis
l’évacuation de plus de 8 000 migrants sans papiers
et/ou sans ressources d’ici vendredi. L’OIM a par
ailleurs fourni une aide alimentaire et médicale, des abris
ainsi qu’une aide au rapatriement.

«Le nombre de migrants se tournant vers les ambassades
pour être évacués n’a cessé
d’augmenter ces derniers jours. Hier, nous avions
prévu d’évacuer 250 Ethiopiens et nous nous
étions organisés dans ce sens, mais plus de 600
personnes se sont présentées. Nous avons finalement
pu évacuer 409 Ethiopiens» affirme Vincent Houver,
coordinateur des opérations d’évacuation de
l’OIM au Liban.

«Au vu du nombre toujours plus important de personnes
nécessitant notre aide chaque jour, nous devrions rapidement
être à court de fonds. Nous avons besoin de fonds
supplémentaires pour venir en aide aux milliers de personnes
qui parviennent à rejoindre Beyrouth, ainsi qu’aux
personnes encore bloquées au sud Liban et coupées du
reste du pays» ajoute Vincent Houver.

Dans le même temps, il devient de plus en plus difficile
de mener à bien les opérations
d’évacuation. Les bombardements réguliers des
routes autour de Beyrouth et des infrastructures
stratégiques au nord de la capitale ont forcé
l’OIM à modifier quotidiennement ses routes
d’évacuation. Il est par ailleurs de plus en plus
difficile de trouver des moyens de transport.

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Jean-Philippe Chauzy à Beyrouth

Tél. : + 41 79 285 4366

Jemini Pandya

OIM Genève

Tél. : + 41 22 717 9486

Mob. : + 41 79 217 3374

Email: "mailto:jpandya@iom.int">jpandya@iom.int