L'OIM et le Bureau des enquêtes judiciaires (OIJ) lancent,
aujourd'hui, une campagne d'information dans les médias et
sur les réseaux sociaux en vue de briser le silence et la
ruse qui permettent aux réseaux de traite de piéger
les hommes, femmes et enfants dans l'exploitation sexuelle et le
travail forcé.

Tout n'est pas toujours comme on le pense, le slogan de la
campagne, sera diffusé sur des affiches, des brochures, dans
les journaux, à la radio et à la
télévision, ainsi que sur les réseaux sociaux,
afin de sensibiliser les victimes potentielles et le grand public
au Costa Rica. Les messages de la campagne comprennent
également des informations sur les méthodes de
recrutement les plus couramment utilisées par les
trafiquants, en particulier les fausses petites annonces.

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D'après Jorge Rojas Vargas, Directeur
général de l'OIJ, « il s'agit d'une excellente
opportunité pour empêcher que d'autres personnes
deviennent victimes de ce crime et pour guider et encourager les
victimes existantes dans le dépôt de plainte.
»

Le numéro gratuit (800 8000 645), géré par
le Centre de l'information confidentielle (CICO), permettra de
fournir des informations aux appelants et de recueillir des
données pour mieux aborder le phénomène.

L'OIM, qui a conçu la stratégie de campagne,
travaille en coopération étroite avec les partenaires
du gouvernement et des ONG afin d'assurer une étendue et un
impact les plus larges possibles.

Les données de l'OIJ indiquent qu'en 2010, 25 cas
probables de traite ont été enregistrés par le
Bureau seul (12 cas de travail forcé et 13 cas
d'exploitation sexuelle), sur un total de 53 victimes (43 hommes et
10 femmes).

Jusqu'ici, cette année, 11 cas concernant 19 victimes
sont en cours d'enquête. Les victimes sont principalement
d'origine costaricaine, nicaraguayenne et salvadorienne.

« Le manque d'informations sur ce crime à la
disposition des citoyens contribue au triomphe des réseaux
de traite. Une population qui dispose d'informations claires sur la
traite des personnes et de moyens pour dénoncer les cas,
devient moins vulnérable à ces réseaux
», explique Luis Carlos Esquivel, chef de mission de l'OIM au
Costa Rica.

La campagne fait partie d'un projet de l'OIM de deux ans
intitulé Etablir le profil des trafiquants : une ressource
pour les enquêtes policières au Costa Rica,
financé par le Bureau de contrôle et de lutte contre
la traite (G/TIP) du Département d'Etat américain,
qui comprend la formation des officiers du maintien de l'ordre, des
procureurs et des inspecteurs du Ministère du travail.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Ana Hidalgo

E-mail: "mailto:ahidalgo@iom.int">ahidalgo@iom.int

Tel: 2221 5348 Ext. 133

ou

allez sur le site: "http://www.notodoesloqueparece.com/" target="_blank" title=
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