DES MIGRANTS EN BONNE SANTE DANS DES COMMUNAUTES BIEN PORTANTES

Par l’intermédiaire de sa Division Migration et santé (MHD), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en sa qualité d’organisme des Nations Unies chargé des migrations, assure et soutient des programmes de santé préventifs et curatifs complets qui profitent et sont accessibles de manière équitable aux migrants et aux populations mobiles. En répondant aux besoins des migrants et à ceux des Etats Membres de l’OIM, MHD, en étroite collaboration avec ses partenaires, contribue au bien-être physique, mental et social des migrants, ce qui permet à ces derniers et aux communautés d’accueil de parvenir à un développement économique et social.

Avec près de 281 millions de migrants internationaux (DAES, 2020) et quelque 740 millions de migrants internes (OIM, 2015), la migration est désormais un phénomène mondial et doit être considérée comme un déterminant social de la santé. En effet, la mobilité influe non seulement sur la vulnérabilité physique des individus, mais aussi sur leur bien-être mental et social. Pour accéder aux services de santé essentiels, les migrants et les populations mobiles se heurtent à de nombreux obstacles : statut irrégulier, barrières linguistiques, absence de politiques de santé les incluant, et inaccessibilité des services. Ces disparités se répercutent sur le bien-être des migrants et des communautés d’accueil et compromettent la réalisation d’objectifs de santé mondiaux, tels que la prévention, le traitement et l’élimination du VIH, de la tuberculose, du paludisme et de la grippe humaine. Les taux élevés de morbidité et de mortalité parmi les migrants, surtout en cas de migration irrégulière ou forcée ou d’exploitation, constituent un problème de santé majeur sous-estimé qui mérite l’attention de la communauté internationale.

Ces dernières années, d’importants progrès ont été accomplis en matière de santé dans le contexte migratoire. La résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé de 2008 sur la santé des migrants engage les gouvernements à mettre en place des politiques et des programmes pour promouvoir la santé des migrants. S’inspirant de cette résolution, l’Organisation internationale pour les migrations, l’Organisation mondiale de la Santé et le Gouvernement de l’Espagne ont organisé en mars 2010 une consultation mondiale sur la santé des migrants, qui a débouché sur les quatre grandes priorités ci-après. Celles-ci traduisent l’approche globale suivie par l’OIM en matière de migration et santé. ( EN | FR | ES )

Quatre priorités clés de l'approche de l'OIM en matière de migration et de santé

 

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L’OIM est guidée par de multiples parties prenantes s’occupant des questions de santé et de migration à l’échelle internationale, avec lesquelles elle œuvre en partenariat. A l’échelle nationale, elle collabore étroitement avec les ministères compétents, surtout ceux de la santé et de l’immigration, avec des organisations non gouvernementales, ainsi qu’avec des entités du secteur privé, telles que les agences pour l’emploi. A l’échelon régional et mondial, ses principaux partenaires sont les organismes pertinents des Nations Unies (en particulier l’OMS, l’ONUSIDA, le HCR et l’OIT) et la société civile (y compris les associations de migrants et les milieux universitaires).

MHD in Numbers 2022

Document d'information

Impacts du changement climatique sur la santé - Répercussions sur le développement et la mobilité humaine

Aujourd’hui, le nombre de personnes qui migrent en raison des effets néfastes du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes sur leurs moyens de subsistance, leur vie quotidienne et leur santé, augmente et continuera d’augmenter à l’avenir, si les mesures d’adaptation et d’atténuation ne parviennent pas à répondre à l’ampleur de la crise..

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